Chers amis,
Vendredi le 7 février à 19:00 à la Maison de la Femme, Eglantine 6,1006 Lausanne, notre amie Kira Ruchti va présenter son livre “Les secrets du château d’Arsine”.
ENTRÉE LIBRE
Auteur du livre-album “Les secrets du château d’Arsine”, Kira Ruchti (née Nikolaeva) est née à Moscou. Diplômée de l’Institut de génie électronique, elle a travaillé dans l’Organisation Internationale du Travail à Genève, où elle a rencontré son futur mari, Jean – Marie Ruchti. La famille a trois enfants. Tous vivent dans une petite ville française de Divonne, dans une vieille maison familiale.
Depuis plus de 20 ans, Kira Ruchti est la présidente indéfectible d’une association caritative « Autour de la Russie », qui aide les enfants dans le besoin.
Kira Ruchti travaille aussi avec la Maison de l’étranger russe à Moscou. Étant descendante de l’armée, elle connaît bien la vie de l’émigration et les conséquences de la terreur bolchevique. Son arrière-grand-père, général tsariste, héros de la bataille de Brusilov a été exécuté sur le site de Butov, près de Moscou. Par l’intermédiaire de Kira Ruchti des personnes de l’ancienne émigration russe transfèrent leurs archives dans leur pays d’origine afin de restaurer l’histoire et préserver la mémoire de la Russie étrangère.
Près de Divonne il y a un château ancien, un ancien pensionnat russe. Son histoire, les destins de ses pensionnaires et les légendes qui y sont associés sont devenus le contenu du livre-album «Les secrets du château Arsine».
Le livre-album raconte l’histoire du château d’Arsine, situé en France en Haute-Savoie dans les Préalpes ; il parle des événements qui se sont passés ici dans le premier tiers du XXe siècle, jusqu’en 1937. Le livre décrit les propriétaires et certains pensionnaires du château qui est devenu une pension pour les Russes de la première vague d’émigration de la Russie bolchevique. Ici un prêtre russe servait des services religieux et après il a été inclus par l’église dans le corps glorieux ; ici ont eu lieu des réunions des hauts responsables de l’État dans l’ambiance informelle. Ici Marina Tsvetaeva et ses enfants ont passés les étés de 1930 et 1936 ; Serguei Efron est venu ici à plusieurs reprises.
La pension fondée dans le château est devenue un refuge et un lieu de rencontre pour les membres de « l’Union de retour dans la patrie », qui a été sous tutelle des organes de NKVD de Moscou.
C’est pour ça que les locaux appelaient le château d’Arsine “Le château rouge”. La réalisation des rêves des pensionnaires – le retour dans leur patrie – ont devenue fatale pour beaucoup d’entre eux.